lundi 15 juin 2020

15 Juin

Parmi les photographes qui ont travaillé durant cette épidémie du Covid 19, le photographe marseillais Antoine d'Agata est l'un des regards les plus singuliers.

"Il appartient à cette race d’hommes et de femmes qui toute leur vie ont cherché à défier la mort désespérément et y ont échappé à leur corps défendant. C’est un errant aux pieds nus, parcourant les bas-fonds du monde à la recherche de ses pairs, exclus, prostituées, drogués, migrants sans domicile, sortis de la fange de la société, à la recherche d’un paradis perdu. Il partage avec eux leurs corps boursoufflés, leurs addictions, leur déglingue, leur délire éthylique et vomit l’exploitation qu’ils subissent, enchainés à leur condition de bagnards condamnés à perpétuité à subir l’exploitation des hommes.

« N’est valide qu’un art nuisible, subversif, asocial, athéiste, érotique et immoral, antidote à l’infection spectaculaire qui neutralise les esprits et distille la mort. » – Antoine d’Agata

Durant cette période  Antoine d'Agata effectue une plongée dans les hôpitaux de Paris, au plus près des soignants et des malades. Reportages réalisés avec un appareil thermodynamique. Rouge sang.
A suivre sur Instagram le compte @antoinedagata
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